Le moustique-tigre (Aedes albopictus) poursuit sa progression en France et est aujourd’hui implanté dans 78 départements, notamment en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et sur une grande partie de la façade atlantique. Très adapté aux milieux urbains, il se développe dans de très petites accumulations d’eau, le plus souvent situées dans les propriétés privées.
► Comprendre sa prolifération
Le moustique-tigre pond dans tous les petits récipients pouvant retenir de l’eau : soucoupes, seaux, récupérateurs d’eau, gouttières obstruées, bâches non tendues… Une simple quantité de quelques millilitres suffit à permettre l’éclosion des larves.
80 % des gîtes larvaires se trouvent chez les particuliers, ce qui fait de chacun un acteur essentiel de la prévention.
► Agir efficacement
La mesure la plus fiable pour limiter sa présence repose sur la suppression de l’eau stagnante.
Les gestes à adopter :
• Mettre du sable dans les coupelles de pots de fleurs
• Couvrir hermétiquement les récupérateurs d’eau ou les équiper d’une toile moustiquaire
• Vérifier et entretenir les gouttières et écoulements
• Vider régulièrement tous les petits contenants extérieurs
► Une mobilisation collective
La lutte contre le moustique-tigre nécessite une vigilance continue, menée à la fois au sein des domiciles et à l’échelle du quartier.
Privé d’eau, le moustique-tigre ne peut pas se développer.
Le Rove













